Résumé :
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Impulsé par des phénomènes de société (attentats, prises d'otages, harcèlement moral...) l'intérêt porté aux victimes s'est beaucoup développé ces dernières années. Cette prise de conscience sociétale a permis a la victime d'être désormais reconnue comme un être humain ayant subi un traumatisme et nécessitant qu'il soit réparé tant par la voie de l'indemnisation que par la reconstruction psychique. L'ensemble des acteurs du système (judiciaire, policier, associatif, médical...) concourent à affiner leurs connaissances et à améliorer la prise en charge des victimes. Mais quelle est la réalité au sein d'un service d'urgence générale ? La confrontation à la mort, au traumatisme, à la douleur des familles fait parfois, du soignant, une victime impliquée. L'amélioration de la prise en charge des victimes semble donc indissociable de la reconnaissance de l'implication du soignant. Cette étude invite à discuter autour des moyens à développer qui permettraient de limiter l'impact et de préserver tant l'espace psychique des victimes que celui des accompagnants.
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