Résumé :
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Destiné notamment aux cliniciens dont les patients sont passés par des communautés thérapeutiques traditionnelles, l’article présente les grands traits qui distinguent celles-ci de la médecine occidentale de l’individu : leur retrait caractérisé du reste de la société, l’hypersensibilité de leurs membres, leur fragilité persistante due à leur dépendance indéfinie de la communauté et de son leader, l’entretien de l’anxiété de la rechute et la survenue réelle de celle-ci en cas de départ précipité du groupe… Ces traits et d’autres sont développés au fil d’un aperçu sur les communautés curatives féminines des Moundang que l’auteur a étudiées au Tchad. Le texte s’achève sur quelques suggestions au sujet du retour de ces traits dans la relation thérapeutique transculturelle. [résumé d’éditeur]
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