Résumé :
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Le concept d'état limite a traversé le siècle. L'inflation du recours à ce type de diagnostic au cours des dernières décennies est la conséquence d'un flou nosographique parfois délibéré. Certains diagnostics par excès d'état limites sont lié au fait que de nombreux praticiens ont trouvé commode cette catégorie diagnostique d'attente aux limites incertaines, permettant de désigner soit des états schizophréniques paucisymptomatiques soit des troubles dépressifs colorés par des manifestations comportementales ou caractérielles particulières. Dans une conception restrictive salutaire, l'état limite désigne un tableau clinique relativement précis constitué d'incertitudes concernant l'identité personnelle avec préservation du sens de la réalité d'un trouble de l'humeur avec irritabilité et dysphorie et d'une instabilité avec impulsivité. Nous manquons de critères différentiels précis entre les troubles des conduites récurrents à l'adolescence et les premiers indices de l'évolution vers la pathologie caractérielle. La distinction à ce jour se fait sur la sévérité, la rigidité et la chronicité des conduites dysfonctionnelles La prise en charge reste globale et vise le patient et son environnement avec un apport très important des techniques psychothérapeutiques individuelles et familiales. Résumé de l'auteur.
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