Résumé :
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Au terme de ces recherches, les problèmes de participation sociales persistent. Ceux ci sont observés à travers plusieurs articles sur la schizophrénie, la réhabilitation psychosociale et la participation sociale. La réhabilitation psychosociale étant un processus de soin en développement en France, il en résulte que son efficacité ne soit pas totalement confirmée. Les éléments sur la maladie et la difficulté de participation sociale viennent confirmer l’utilité sociale de la thématique. Différents enjeux se montrent indispensables pour aider le public diagnostiqué avec une schizophrénie. Les recherches tendent à montrer que le travail des professionnels de santé est important dans la prise en soin des personnes atteintes d’une schizophrénie. Cependant, les études parlent très peu des ergothérapeutes. C’est pour cela qu’il serait intéressant de s’y intéresser en profondeur. Dans la vie quotidienne, les personnes vivant avec une schizophrénie font face à une diminution de leur participation sociale. Le processus de réhabilitation psychosociale se montre efficace mais d’autres moyens existent pour améliorer la participation sociale. L’objectif de cette étude est de voir si la relation ergothérapeute-personne influence la motivation à participer dans une activité. Une méthode clinique a été réalisée pour interroger huit ergothérapeutes. Une analyse thématique a été effectuée pour traiter les résultats. Les thèmes de la relation, de la motivation, des moyens de favorisation concernant les deux notions précédentes et la posture de l’ergothérapeutes sont ressortis. Ceux-ci révèlent différentes formes de relation ergothérapeute-personne et de motivation en fonction de la symptomatologie schizophrénique. Le besoin d’une relation de confiance ainsi qu’une motivation intrinsèque de la personne sont un préalable afin que la personne puisse faciliter sa participation sociale. En conclusion, comment l’ergothérapeute s’adapte dans l’accompagnement de la personne semble un prérequis pour aider la personne atteinte d’une schizophrénie dans sa participation sociale.
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