Le greffé et le greffon, une double étrangeté nécessaire ? : de l'altérité au risque de l'aliénation
Source | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (n°3 vol 82) |
Auteur(s) : | GUENICHE Karinne, Aut. |
Année de publication : | 2018 |
Pages : | 753-765 |
Mots-clés : | AUTRE ; INQUIETANTE ETRANGETE ; TRANSPLANTATION D'ORGANE ; |
Résumé : | La transplantation d’organe impose au patient un remaniement identitaire hors du commun et un travail psychique de traduction/symbolisation dans un contexte où passivité voire passivation se côtoient. Pour le greffé, il s’agit de se laisser pénétrer par l’autre (et ses effets) qui a fait irruption dans l’intériorité corporelle, et se laisser modifier par la rencontre avec cet objet. Position féminine-passive et travail du féminin sont ainsi convoqués au cœur de cette procédure thérapeutique extrême ; mais les destins ne sont pas écrits d’avance. Parmi ceux-ci, le refus de la féminité au sens où la position psychique féminine 'être pénétré' est insoutenable ; ce refus laisse supposer une confrontation impossible à la perte d’un objet dont l’investissement narcissique est à la hauteur du risque éprouvé. [Résumé d'éditeur] |
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