Résumé :
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La provocation relève du semblant. Comme l'entrevoit le droit qui s'essaye à parler de sa place ou au moins à en illustrer l'émergence.La polémique fait du semblant la grosse voix jusqu'à s'étrangler le gosier de cette vérité qu'elle ne parvient pas à repousser. Mais en accueillant cette vérité sans la voix la cause arrive au cri. Auquel l'écho ne pourrait répondre que par un retour de la cause. Du reste la réclament l'invocation et équivocation qui caractérisent les deux bords pulsionnels. Non phénoménologique la voix. Point vide : elle ne laisse pas que l'acte se complète. La voix enfonce dans le langage l'aphasie par laquelle toute totalité éclate, la pointe brisée, en miettes menues telle la larme de Batavia et malgré les dénonciations contre le discours dominant il n'y a pas de discours sans cause. Dans une analyse qu'il faut qualifier d'impersonnelle. La voix se situe dans la béance de la double articulation. Où comme le précise Aristophane la pensée est irrépressible et si elle aboutit à un dieu c'est pour rire. De la voix la dramaturgie fait la caricature, bien qu'elle note qu'aucun écho et aucune réponse n'existeraient sans elle. Qui ouvre donc l'intervalle. Question de point vide. Entre le miroir et le regard. Le transfini ne peut s'instaurer sans la voix. Et la haine peut insister derrière la passion. [résumé d'éditeur]
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