Résumé :
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L'Oedipe, comme on sait, n'a pas bonne presse ces derniers temps. Qu'est-ce pourtant qui permet à un sujet de s'arracher à la prison d'une relation duelle au désir de sa mère, sinon un signifiant tiers : le père 'symbolique' (lequel n'a nulle raison de recevoir même figure partout en toute culture) ? Et comment se pose, pour le sujet, l'articulation de tout désir à une loi d'interdit, sinon par la figure du père 'idéal', effet induit dans l'imaginaire par le père symbolique : tout à la fois pôle d'identification et représentation d'une différence figée ? Figure, le père idéal, dont Mustapha Safouan remarque qu'il faut être aveugle pour croire l'Oedipe artificiel et contournable. 'Faute de dégager cette figure, tout discours sur l'Oedipe s'inscrirait dans les effets même de l'Oedipe : et garderait par là un caractère idéologique'. Enfin, rien ne permettrait de réaccorder ce qui s'est ainsi trouvé opposé, entre désir et loi, en l'absence du père 'réel' qui seul peut diriger le désir en dehors de la famille. Cette réflexion sur l'Oedipe, dont tout l'axe porte comme on voit sur le père, et qui permet d'avancer que l'Oedipe 'c'est la castration', n'est pas effectuée ici sur un mode didactique mais à travers une série d'investigations sur la technique analytique elle-même : le rêve comme indication du rapport subjectif à l'ordre symbolique, la fin de l'analyse, l'art de l'interprétation. [Résumé d'éditeur]
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