Résumé :
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Exercer le métier de musicothérapeute implique à ce jour un positionnement particulier, qui ne bénéficie plus des représentations empiriques en vigueur dans les siècles et les sociétés antérieures à la nôtre. Lorsqu’il est question de la reconnaissance nationale d’un tel métier, l’injonction donnée par les pouvoirs publics dans la plupart des pays du monde, et bien sûr en France, repose sur la notion de preuve : il s’agit de démontrer l’efficacité de la musicothérapie au moyens des techniques actuelles, et en particulier celles proposées par les neurosciences. Pouvons-nous concilier la démarche de recherche concernant les effets de la musique sur le cerveau humain, et la nécessaire obligation pour le musicothérapeute de garder son identité professionnelle d’agent de la relation thérapeutique ? Nous présentons dans ce texte différents dispositifs de musicothérapie en nous référant à quelques modèles théoriques différents... [résumé d'auteur]
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