Résumé :
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La loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux hospitalisations sans consentement a, entre autres, introduit un changement notable pour les patients par la mise en place de l’audition devant le juge des libertés et de la détention au plus tard au quinzième jour d’hospitalisation. Cette échéance est pour le patient hospitalisé une nouvelle épreuve, dont l’impact psychologique n’est pas négligeable dans le cadre du projet de soin. Elle constitue en effet un facteur de stress supplémentaire, dont l’intérêt, les objectifs et les espérances à son égard sont vécus de manière décalée par rapport au cadre législatif initialement posé. La mise en pratique de cette nouvelle loi semble poser certaines difficultés sur le terrain, dont celle de sa compréhension de manière claire par les patients. [résumé d'auteur]
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