Résumé :
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Le mensonge ne s’oppose pas nécessairement à la vérité : c’est d’autant plus le cas chez les enfants et les adolescents. Les exemples d’André Gide dans son autobiographie Si le grain ne meurt et du personnage d’Antoine Doinel dans le film Les quatre cents coups de François Truffaut le montrent. Dans les deux cas, les mensonges portent des vérités : Gide, à travers l’hésitation sur le caractère de simulation de sa « comédie », se demande si ce n’est pas lui-même qu’il trompe. Le mensonge d’Antoine Doinel s’affirme comme vérité d’une désidentification finale d’avec sa mère. Les mensonges d’Antoine Doinel et d’André Gide ont également ceci de commun qu’ils constituent des défis à des figures paternelles.[résumé d'editeur]
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