Résumé :
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La personne âgée touchée par la maladie d’Alzheimer à un stade sévère est souvent considérée socialement comme n’étant plus en capacité d’être au monde et à la vie. L’absence de communication étayée par la perte progressive de l’espace langagier crée la rupture entre le sujet et le monde environnant. Cependant, nous proposons ici de faire l’hypothèse d’une vie psychique possible, même fragmentaire, qu’il nous faut déceler et accompagner dans notre pratique psychologique. En favorisant ces expériences intersubjectives, ce sont des espaces sécurisants que nous suggérons pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer leur permettant de renouer avec un savoir affectif enfoui et de réitérer l’objet interne. Les vignettes cliniques de M. Auguste, Mme Victoria, M. Marius, Mme Louise et M. Léon viennent illustrer ces temps de rencontre avec le sujet.[Résumé d'éditeur]
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