Résumé :
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(...) ce qui caractérise aujourd’hui cette 'clinique' soumise à la rationalité du soin, c’est bien le déni, voire la forclusion du pulsionnel sexuel, dont les passions archaïques se veulent neutralisées par des protocoles, visions managériales, conduites à tenir et autres démarches - plus ou moins de - qualité qui rendent muets les professionnels en privilégiant le faire sur l’acte de parole. Peut-être parce que 'La rencontre avec l’immaîtrisable révèle au soignant sa propre pulsionnalité (...). Le traumatisme, qu’on ne veut ni voir ni admettre, n’est-il pas produit par la révélation pour le soignant de sa propre libido comme de sa propre destructivité ?' [extrait de l'article]
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