Psychothérapie des familles camerounaises confrontées à la sorcellerie
Source | THERAPIE FAMILIALE (n°3 vol 37 ) |
Auteur(s) : | NGUIMFACK Léonard, Aut. |
Année de publication : | 2016 |
Pages : | 293-305 |
Mots-clés : | CAMEROUN ; CAS CLINIQUE ; CROYANCE ; DELINQUANCE JUVENILE ; PSYCHOTHERAPIE FAMILIALE ; SORCELLERIE ; THEORIE SYSTEMIQUE ; |
Résumé : | L’évocation de la sorcellerie par la famille comme cause de son malheur (les comportements délinquants chez l’enfant par exemple) ne saurait être considérée par un thérapeute appelé à travailler sur les interactions familiales comme un non-sens. Elle fait partie du matériel psychique avec lequel les membres de cette famille vivent et fonctionnent, matériel psychique qui oriente leurs pensées (cognitions), leurs comportements et leurs émotions. L’évocation de la sorcellerie n’est d’ailleurs qu’une demande de secours, d’aide et non un déni du problème ; c’est une plainte qui cherche réparation. Le thérapeute familial devra travailler avec la famille et modifier sa perception de la réalité (le danger et l’angoisse d’ensorcellement), usant des mises en question de cette perception et d’autres stratagèmes thérapeutiques possibles, afin d’amener la famille à faire l’expérience d’une réalité nouvelle (la vie sans angoisse d’ensorcellement) [Résumé d'auteur] |
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