Résumé :
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Contrairement à leur vœu unanime, nos contemporains pour la plupart décèdent en établissement de soins. C'est principalement la fragilité globale du patient et de son entourage qui constitue l'obstacle majeur au retour chez soi en fin de vie. Cette fragilité ne porte pas atteinte à l'autonomie de la personne pour autant que l'on ne considère pas l'autonomie comme une indépendance à l'égard d'autrui. Au contraire, c'est dans la sollicitude ou dans l'humanisme que se déploie l'autonomie. La relation de soins, en allant à la rencontre de la solitude du patient, restaure son autonomie. [d'après le résumé d'éditeur]
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