Résumé :
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L'auteur développe l'hypothèse que l'approfondissement de la modernité à un impact sur les représentations du 'bébé parfait'. Au niveau culturel, la mise en évidence des compétences du bébé aboutit à l'individualiser de plus en plus tôt. Tandis que le matériel éducatif et de puériculture transmet cette influence, la pression sur la naissance, sa médicalisation et son entrée dans le champ marchand s'accompagnent d'une dé-ritualisation du temps du nourrisson. Les parents se trouvent paradoxalement plus seuls devant leur bébé. Ce défaut d'étayage social a des conséquences sur la différenciation des enveloppes psychiques tout au long de la petite enfance. Deux exemples cliniques illustrent cette thèse. [résumé d'auteur]
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