Résumé :
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La parole du psychanalyste avec un patient psychotique peut être vécue comme porteuse d’une dangereuse altérité, ouvrant la voie d’un travail d’errance, voire de souffrance ; elle prend le risque de dire ce que le patient ne peut entendre. A partir de la psychothérapie engagée avec un patient adulte psychotique au sein d’un hôpital de jour, l’article explore trois registres différenciés mais liés de la problématique de ce patient : la dynamique transférentielle, l’environnement familial et l’institution soignante. La référence aux travaux de W. Bion permet d’illustrer les concepts de confusion et d’identification projective. [résumé d'auteur]
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