Résumé :
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A la différence de la honte sociale, la honte d’exister se distingue nettement de la culpabilité. Conceptuellement, la culpabilité a trait à ce que l’on fait, la honte d’exister se rapporte à ce que l’on est (ou à ce que l’on se sent être). Elle est un dégoût de soi profond, qui remonte à la surface de la peau, elle est comme une peau intérieure dans laquelle on ne peut pas se sentir. Cette honte se manifeste sous diverses formes : échecs involontairement entretenus, agressivité, déni, dégoût de soi. Elle atteint l’entièreté de la personne et particulièrement l’image qu’elle a d’elle-même. La honte d’exister sera ici mise en lien, mais non exclusivement, avec la clinique du handicap et l’atteinte congénitale de l’apparence. [résumé d'auteur]
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