Résumé :
|
L'action de formation repose sur une éthique de la responsabilisation, c'est-à-dire une 'commande incorporée' à l'humain lui-même : une éthique en-soi. Cette éthique, à l'instar de la morale, l'engage dès les origines de sa singulière autoréflexion. C'est à l'interface de l'œuvre de l'éthique et de celle de la morale que se construit, chemin faisant, une identité humaine. Cette identité procède du projet de l'humain à relier la pratique de l'autoréflexion à celle de la réflexion sur des objets (des pratiques, des théories, des faits...), et conjointement de la réflexion des objets afin d'engager l'autoréflexion. Ce texte pose en fond la complexité des processus qui lient éthique et morale dans l'action de se former. La morale est abstraite et décontextualisée sans l'éthique, comme l'éthique est orpheline, dénuée de sens sans la morale. L'auteur prône alors que soit habilitée une éthique fondée sur une pragmatique de la problématisation en formation afin d'habiliter la morale en éducation. [résumé d'auteur]
|