Résumé :
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Avec l'arrivée de la Première Guerre mondiale, les hommes aptes au service militaire sont mobilisés. Pour les familles, il faut affronter un quotidien fait d'inquiétude, voire d'angoisse. Les hommes de la famille sont-ils encore vivants ? Et du fait des mouvements de guerre, où se trouvent-ils ? Seuls restent dans les familles les garçons en bas âge qui deviennent alors source d'une plus grande attention. En 1914, Sigmund Freud a 58 ans et n'est donc plus mobilisable. Sa fille, Sophie, vient de se marier à Max Halberstadt, et de cette union est né le petit Ernst (Ernstl). Freud est un heureux grand-père. Karl Abraham est un de ses disciples, avec lequel il entretient une correspondance. Lors du conflit mondial, Freud échange avec Abraham ses craintes quant au devenir de leurs proches et amis. Abraham est papa d'un petit garçon, Gerd. Leur correspondance prend un tour plus intime et se focalise parfois sur l'observation des enfants : leurs jeux, leurs échanges. Ils discutent aussi du rôle paternel que les enfants leur font jouer et ce d'autant plus qu'Halberstadt a reçu une blessure de guerre, et Ernst recherche un « papa de guerre », rôle qui échoit à Freud. C'est l'importance accordée à Ernst dans la pensée et la théorie de son grand-père que nous allons présenter. [résumé d'auteur]
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