Résumé :
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L'escitalopram, la molécule énantiomère du racémique citalopram a montré des propriétés pharmacologiques différentes par rapport à sa molécule mère. Lorsque l'escitalopram est comparé à la venlafaxine, une efficacité comparable de ces molécules a été observée, notamment lorsque l'on compare la fréquence des patients répondeurs [diminution de 50 % au score de l'échelle Montgomery and Asberg Depression rating Scale (MADRS)] et celle des patients en rémission (score MADRS inférieur à 12), même lorsque ces deux molécules sont comparées à des doses maximales. De plus une étude récente conduite par Jonas et al. (2006) [Jonas J, Bose A, Alexopoulos G, et al. Double blind comparison of escitalopram and duloxetine in the acute treatment of Major Depressive Disorder 45th Annual Meeting of the American College of Neuropsychopharmacology December 2006] suggère une efficacité supérieure de l'escitalopram quand elle est comparée à la duloxétine. Ces caractéristiques de l'escitalopram apparaissent d'autant plus que les patients déprimés traités présentent des scores de dépression élevés. Enfin, en ce qui concerne la tolérance, le pourcentage de patients interrompant leur antidépresseur pour des effets indésirables est plus fréquent avec les inhibiteurs de la recapture mixte de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRNa) qu'avec l'escitalopram. Cette fréquence moindre des effets indésirables est également rapportée au cours des études menées contre venlafaxine et duloxétine. Toutes ces particularités sont soulignées dans le rapport de l'AFFSSAPS faisant état de l'amélioration du service médical rendu (ASMR) de cette molécule.[résumé d'auteur]
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