Résumé :
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partir des deux cas présentés à Deauville, qui ont montré à quel point le sexuel infantile apparaît au cours des séances, l'auteur livre quelques réflexions sur l'interprétation dont on a pu dire qu'il fallait la réduire avec les états limites. Les analystes seraient-ils en train de renoncer à l'interprétation ? Ne faut-il pas plutôt la re-conceptualiser, en rapport avec les modalités spécifiques du transfert dans ces nouvelles cliniques, où le sexuel infantile apparaît sous des formes archaïques, qui produisent des réactions contre-transférentielles complexes ? La théorie des transformations de Bion donne un nouveau modèle de l'interprétation, qui vise non pas à élucider les représentations inconscientes refoulées, mais à constituer, grâce à la capacité de rêverie de l'analyse, un espace psychique transformationnel. [résumé d'auteur]
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