Résumé :
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Le vote récent de la loi Dati sur la rétention de sûreté a provoqué un certain émoi dans notre pays, où, des rangs des juristes comme de ceux des psychiatres, se sont élevées de vigoureuses protestations. Cette loi constitue-t-elle une inflexion majeure dans l'histoire de notre droit ? A-t-on changé de philosophie pénale ? Ou doit-on convenir que, si l'on envisage la récidive comme insupportable dès lors que l'opinion est convaincue qu'on aurait pu l'éviter, les dispositions prévues par ce texte représentent le moindre mal ? [résumé d'auteur]
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