Résumé :
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En psychiatrie sociale, le point de vue écosystémique (G. Bateson) fait percevoir aux intervenants le repli des patients/es dans le double lien familial. Au lieu de s'ouvrir au monde, les co-évolutions familiales se figent, avec des troubles auxquels répondront a priori les traitements pharmacologiques. En fait, ce modèle de scission mentale (schizophrénie) semble aussi diffuser dans les rapports sociaux et professionnels propres à nos mégapoles. Les médias soulignent et banalisent à la fois ces phénomènes de discordance et d'inhibition, et ils les soutiennent eux-mêmes de multiples façons. Quant à eux, les thérapeutes doivent s'inclure in situ, chercher les ressources et utiliser les compétences dans ces familles confrontées à la psychose. [résumé d'éditeur]
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