Résumé :
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L’usage aujourd’hui généralisé des mots Métis et Eurasien les a quelque peu banalisés. Longtemps, pourtant, ils ont été teintés de mépris et / ou de méfiance. L’auteur a souhaité rappeler les portraits qu’en a fait, tout au long de la colonisation de l’Indochine, la littérature française. On est surpris, à la lecture de ces romans, parfois de bonne facture, parfois médiocres, par une quasi permanence : L’Eurasien, qui aurait dû être une passerelle entre deux mondes, est le plus souvent dépeint comme mêlant les tares des deux « races » (le mot est alors d’usage courant). Souvent, tiraillé, déchiré entre ces deux « races » et entre deux sociétés (la colonisatrice et la colonisée), le métis, dans la littérature « indochinoise » française, connaît le malheur. Parfois même la mort. Une fois de plus, il est prouvé que la littérature est autre chose qu’un passe-temps. Elle peut, si elle est lue de façon historique, apporter bien des enseignements sur les sociétés humaines.[Résumé d'éditeur]
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