Résumé :
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Couronnant l'œuvre clinique et psychopathologique d'Henri Ey, son Traité des hallucinations a été et reste une œuvre inégalée. Rien n'est laissé de côté dans l'approfondissement de ce symptôme qui ‘contient' non seulement toute la psychiatrie clinique d'Esquirol à Kurt Schneider, en passant par Moreau de Tour, J. Cotard, Sérieux et Capgras, JP Falret, G. de Clérambault, S. Freud, J. Lacan et bien d'autres, mais aussi toutes les conceptions de l'homme qui les sous-tendent (de Platon à Descartes et à Derrida, il retiendra surtout Aristote, Kant, Husserl, Von Weizaecker, N. Hartmann, M. Merleau Ponty). Car, au bout du compte, il s'agit bien d'un Traité sur l'homme et la réalité que l'hallucination interroge, sur l'homme percevant non seulement avec ses organes des sens mais avant tout avec son corps dans son monde, et pas sans son inconscient. Henri Ey, homme de synthèse ordonne et hiérarchise les problèmes, distingue par la sémiologie les Eidolies simples des hallucinations délirantes et livre avec ce traité, la philosophie toujours actuelle, malgré les avancées techniques les plus pointues, de son Organo-dynamisme. Comme l'avait annoncé son élève et préfacier Claude Jacques Blanc ‘On ne pourra plus à l'avenir discourir sur le rêve, la folie, les hallucinations, le délire, la raison, l'existence, sans se heurter à la pensée souveraine d'Henri Ey'. [Résumé d'éditeur]
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