Résumé :
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"Comment peut-on penser la violence dans le rapport au handicap ? Quelles formes de violence, sur la scène de la réalité comme dans le fantasme, le handicap mobilise-t-il ? Le handicap est-il ou fait-il violence ? Quels types de violence dans les relations intersubjectives peut-il générer ? Comment se différencient et s'articulent violence, agressivité, haine, dans la confrontation au handicap ?
Le handicap est violence dans la mesure où il touche les fondements narcissiques des sujets concernés, celui qui en est atteint comme ceux (l'entourage, les parents) qui le découvrent chez un enfant, un frère, une sœur. La personne atteinte de handicap est malgré elle porteuse d'une violence qu'on pourrait qualifier d'anthropologique, dans la mesure où le handicap défie la représentation de l'humain. L'environnement humain et le regard social par ailleurs déterminent pour une part la 'situation de handicap ', ce qui peut représenter une forme de violence. L'entourage fait aussi violence dans la mesure où il est parfois envahi non seulement d'inquiétude mais aussi de haine. Cette dernière est liée pour partie à la peur de l'autre différent, et peut être revêtue de commisération ou s'exprimer via une violence plus directe. Le sujet handicapé, vulnérable, est par ailleurs plus qu'un autre susceptible de subir des maltraitances de la part des professionnels et des proches. Le sujet atteint par le handicap peut aussi être acteur de violence. La violence peut infiltrer également les rapports entre sujets atteints de handicaps. Enfin, les professionnels qui s'occupent de leur vie quotidienne sont ou se sentent parfois violentés par les comportements des enfants, des adultes et des personnes âgées handicapés. [résumé d'éditeur]"
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