Résumé :
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Que faire de ces gamins dont la courte histoire de vie est tellement pleine de violences subies, et souvent aussi commises, qu'ils ne trouvent pas leur place dans l'espace social normé ? Une solution est de les placer dans des établissements spécialisés, dont la dénomination change au fil du temps (instituts de rééducation devenus ITEP : instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques). Le support de la clinique institutionnelle paraît être indispen-sable à ces prises en charge extrêmement difficiles mais si elle est aujourd'hui prônée, elle assez peu pensée.Le savoir théorique ne vient pas donner un surplus de légitimité aux professionnels mais il constitue un effort réflexif à mener au quotidien pour se distancier de la sidération morbide qu'exercent les agirs destructeurs et plus généralement, l'expression symptomatique de la négativité. Ce savoir est ici conjugué aux pratiques professionnelles pour tenter d'appréhender les problématiques institutionnelles qui, en écho à celles des jeunes, sont l'expression de profondes tensions dans le tissu psychosocial global de notre société [résumé d'auteur]
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