Résumé :
|
Ambivalence du silence... S'il en dit parfois plus long que toute parole, il cerne simultanément l'impossibilité du langage à tout dire. Il permet aussi que de ce vide naissent l'interprétation, le commentaire : toute création. Le silence est multiple. Il est en effet des silences lourds, des silences d'effroi, silence de paroles malades ; silence de mort : cri du silence. Ou, au contraire, des silences légers, libérateurs. Eclat de rire, traversée, découpe... Ceux-là nous ravissent, nous élèvent, nous donnent l'illusion de toucher l'impalpable, d'entrevoir l'invisible. Expérience de l'inouï : il semble alors que l'oeil écoute. Mais tout peut s'éteindre, retourner à la nuit. Le silence alors, métaphore du réel, nous renvoie à la limite : ce que nous appelons la chute. [Résumé de l'éditeur]
|