Résumé :
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Le complexe d'Oedipe est-il le premier et le dernier mot de la psychanalyse ? Sans l'Oedipe, la psychanalyse ne serait qu'un délire. Pourtant, la psychanalyse ne nourrit pas l'Oedipe : elle invite, comme l'a soutenu Freud, à le dépasser. Le travail de Lacan a consisté, à cet égard, à repérer et à frayer aussi, à la suite de Freud, les voies d'un tel dépassement. On trouvera ici la trace d'un cours qui a été l'occasion de mettre cette thèse à l'épreuve de la patience et de l'écoute des étudiants, de même qu'il doit beaucoup au travail commun avec des collègues (enseignants, psychanalystes...). Qu'ils veuillent bien, les uns et les autres, trouver ici l'expression de la gratitude de l'auteur. Il souhaite que dans le présent témoignage de ces échanges, quelques échos des questions les plus cruciales su sujet de la civilisation scientifique moderne puissent se faire entendre au lecteur. A charge pour lui de les reprendre. [Résumé d'éditeur]
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