Résumé :
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Le rapport comporte trois parties. Dans la première partie, l’évolution de la santé mentale de la population française est analysée, en particulier depuis la crise sanitaire et chez les jeunes, ainsi que sa traduction dans les venues aux urgences et en centres de crise. L’activité de psychiatrie d’urgence est en forte croissance, plus encore que celle des urgences générales pour d’autres motifs. Aussi, si la notion d’urgence ne fait pas consensus en psychiatrie, l’urgence devient malheureusement le point d’entrée dans le parcours de soins. Dans la deuxième partie, les dysfonctionnements constatés dans la prise en charge par les services d’urgences sont détaillés, ils traduisent une crise profonde de la psychiatrie. De multiples problématiques dans la prise en charge sont relevés et les établissements publics sont particulièrement touchés et subissent une triple peine : l’obligation d’assurer le service public, de moindres rémunérations et des conditions de travail dégradées. Enfin, dans la troisième partie, il est constaté que les politiques actuellement mises en place ne sont pas suffisantes face à l’ampleur des besoins. Ainsi, à travers cinq axes, des propositions précises et concrètes pour mieux prévenir et prendre en charge les urgences sont formulées. [D'après l'introduction d'une des rapporteuses]
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