Résumé :
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Néolibéralisme, ce terme, décliné sous de multiples formes et formulations, s’est emparé du débat public autour de l’hôpital, souvent pour expliquer ce qui est ressenti par les acteurs et actrices de la santé comme une cassure, qui aurait tout à la fois brisé l’hôpital et découragé les personnes qui y travaillent. D’autres données et ressentis, pourtant, semblent indiquer que bien loin de devenir un cauchemar ultralibéral, l’hôpital public est un monolithe de tendance communiste : poids des réglementations, rigidités du statut de la fonction publique, contraintes du Code des marchés publics… Comme souvent, les critiques, de quelque bord qu’elles soient, pèchent par excès ; comme souvent, la réalité se situe plutôt quelque part entre les deux. Quelle place du secteur privé et du secteur public hospitalier dans le système de santé ? Quels intérêts et limites de la mise en oeuvre de la tarification à l'activité ? New public management, absence de bureaucratie... Peut-on parler de néolibéralisme à l'hôpital public ?
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