Résumé :
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La déshumanisation de la médecine de soins, amplement démontrée, a partie liée avec le déclin de la culture générale et un enseignement trop centré sur les matières scientifiques à caractère universel. Les objectifs visant à développer le sentiment empathique chez les médecins en formation, doivent être fondés sur la stimulation de l’intérêt pour la culture générale et, notamment, sur l’incitation à la lecture et l’interprétation d’œuvres d’art pictural. Dans cet esprit, il paraît nécessaire de mettre en place, dans chaque faculté de médecine, un 'Département de Philosophie et Pédagogie de la Santé' dirigé par un philosophe de profession, afin de créer un véritable accompagnement culturel des étudiants, tout au long de leur cursus, dans le but ultime d’améliorer la relation médecin-patient et, partant, de restituer la dimension humaine du soin. [Résumé des auteurs]
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