Résumé :
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Ce texte retrace l’évolution du soin psychiatrique, au regard de la place de l’occupationnel dans le traitement des patients, notamment ceux en institution. Les asiles psychiatriques, créés par la loi de 1838, étaient à l’origine des lieux de confinement où les patients étaient isolés, souvent sans perspective d’amélioration. Cependant, à partir des années 1950, avec l’introduction des psychotropes et l’émergence de la psychothérapie institutionnelle, les hôpitaux psychiatriques ont évolué, visant à offrir des soins plus humanisés et à encourager la réinsertion sociale des patients. L’ergothérapie a été introduite comme une forme de thérapie par le travail, permettant aux patients de structurer leur quotidien et retrouver un sens à leur existence. Au fil du temps, cette approche a évolué pour inclure des activités plus créatives et thérapeutiques, telles que l’art, le sport ou l’agriculture. L’occupationnel est devenu un outil essentiel pour structurer le temps des patients, renforcer leur identité et favoriser leur réinsertion sociale. Aujourd’hui, l’occupationnel en psychiatrie reste crucial, surtout pour les patients chroniques. Le texte illustre cette dynamique à travers des exemples de patients, montrant comment les activités simples mais régulières peuvent améliorer leur bien-être psychologique, leur donner de l’autonomie et renforcer leur estime de soi. [résumé d’auteur]
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