Résumé :
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Le protoxyde d’azote est découvert par hasard à la fin du XVIIIe siècle. Dès les premières décennies d’utilisation, ce gaz a suscité l’intérêt pour ses propriétés psychodysleptiques, mais aussi de l’inquiétude, pour les cas de folie et les décès qu’il a pu provoquer. Bien qu’il soit bénéfique en médecine pour prévenir la douleur, il fait parler de lui aujourd’hui pour une utilisation excessive sous sa forme pure chez certains jeunes, menant à des complications graves sur le plan somatique et psychiatrique. Tout son potentiel addictogène s’est révélé au fil de ses usages et des découvertes de ses mécanismes d’action. Il agit très vite, provoque une tolérance, et des signes de sevrage apparaissent dès l’arrêt de l’inhalation. Certains se remettent à consommer malgré une période d’abstinence et malgré leurs difficultés à marcher ou à faire face à leurs obligations (travail, études). Ces dernières années, il revient donc sur le devant de la scène médiatique, poussant le pouvoir législatif, judiciaire et les institutions médicales à s’adapter encore à ce vieux gaz. [Résumé d'auteur]
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