Résumé :
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Le temps?[1] vient toujours très vite à manquer, où et qui que l’on soit. La pensée de la durée, c’est notre relation au monde et aux autres médiatisée par le temps, tandis que, dans nos sociétés, la possibilité d’investissement d’un temps certain paraît avoir disparu. Dans l’addiction, il semble qu’il y ait une distorsion cognitive avec la boucle temporelle d’un agir stérile et/ou stérilisant bloquant le sujet dans un présent répété qui vient prendre lieu et place de la pensée. Nous essayons de souligner ici l’importance de la prise en compte de la temporalité dans l’approche des patients addictifs. Nous aborderons en quoi, selon nous, la rythmicité, dans l’accordage transitionnel faisant naturellement place, aussi, aux contretemps, peut être thérapeutique, aidant au réépaississement de la subjectivité du patient. [résumé d'auteur]
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