Résumé :
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L’emprise n’est ni bonne ni mauvaise et n’a, en soi, rien de pathologique. Elle participe au développement psychoaffectif, à l’élaboration du moi dans ses dimensions de contenance, d’action et de création en direction du monde environnant. L’emprise est un outil performant dans ses fonctions d’immobilisation et de transformation de l’objet. Elle se déploie le long d’un spectre qui va de la prise, de la saisie, jusqu’à l’entreprise. Il y a de l’acharnement dans tout travail de création. On creuse son sillon avec ses mains, avec sa chair – ce que l’on entend clairement dans le terme acharnement – avec la totalité de son appareil d’emprise. [extrait de l'article]
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