Résumé :
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Pour faire face à cet évènement qui a débordé son système de défense, Julia a développé une agitation qui se rapproche du comportement que Gérard Szwec (1998) a décrit chez un certain type d’enfant qu’il a très justement nommé bébé non câlin. Soumis à une surcharge d’excitation, ce très jeune enfant surinvestit la motricité pour s’éloigner de la mère, source d’une excitation devenue ingérable. G. Szwec, parle de 'comportement de défense préphobique' qui avec la maturation de l’appareil psychique pourra devenir une défense phobique. Il écrit : 'Cette défense préphobique œuvre tant par l’évitement de la représentation mentale du trauma que par l’évitement moteur non câlin (ou simplement par le détournement du regard) de l’objet vécu comme insuffisamment aidant, faillible au contraire, voire destructeur'. (...) L’organisation du bébé non câlin qui est une défense par le comportement contre l’effondrement associé à la représentation de la perte de l’objet, peut être envisagée comme un en de la dépression, qui elle serait une défense mieux mentalisée donc plus psychique. [extrait de l'article]
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