Transition écologique en santé [cahier Techniques Hospitalières]
Source | REVUE HOSPITALIERE DE FRANCE (n°619) |
Auteur(s) : | GISBERT MORA Chloé, Aut. ; ROZE Adrien, Aut. ; QUEAU-COMMAULT Aline, Aut. ; BERNARD Honorine, Aut. ; GUILBAULT Valentin, Aut. ; JOLIFF Guylaine, Aut. ; BELLIOT Anne-Catherine, Aut. ; VALENTIN Virginie, Aut. ; FONTANA Aurélie, Aut. ; MARCONNET Julie, Aut. ; BIENVENU Anne-Lise, Aut. |
Année de publication : | 2024 |
Pages : | 61-77 |
Notes : | 5 articles |
Mots-clés : | ALIMENTATION ; CADRE THERAPEUTIQUE ; DEMARCHE DE PROJET ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; DISPOSITIF MEDICAL ; ENVIRONNEMENT ; ETABLISSEMENT DE SANTE ; MATERIAU DE CONSTRUCTION ; MEDICAMENT BIOSIMILAIRE ; MOBILIER ; PATIENT ; PRESCRIPTION MEDICALE ; QUALITE ; QUALITE DE VIE AU TRAVAIL ; REANIMATION ; RESPONSABILITE SOCIALE DE L'ENTREPRISE ; RESTAURATION COLLECTIVE ; TRANSITION ECOLOGIQUE ; |
Résumé : |
Les soins de santé représentent 8% des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES) selon le rapport du Shift Project1. Au sein des hôpitaux, les unités de soins intensifs sont les plus émettrices2. Le paracétamol est un analgésique fréquemment utilisé et il a été démontré que la réduction de son utilisation par voie intraveineuse (IV) et son utilisation par voie orale en soins péri-opératoires permettaient de réduire les coûts et les émissions de carbone3. L’objectif du travail présenté ici était de diminuer l’impact écologique de l’utilisation du paracétamol en incitant à la prescription orale dès que cela était possible dans un service de réanimation.
Le CHU de Brest a retravaillé son offre alimentaire pour lutter contre la dénutrition, améliorer la qualité des repas et l’offre hôtelière, dans une démarche RSE: limiter le gaspillage alimentaire, développer des repas végétariens. La qualité des repas faits maison et le renouvellement de recettes saisonnières sont appréciés des patients. Pilote du programme européen Cool Food Pro, le CHU mesure les changements de pratiques en termes de gains carbone. Depuis deux ans, 904 tonnes de CO2 ont ainsi été économisées. Engagé depuis la fin des années 1990 sur les filières de tri des déchets suite à l’arrêt de l’incinérateur, le centre hospitalier d’Angoulême porte une politique ambitieuse en faveur du réemploi avec des acteurs locaux. Cet engagement vise à proposer une seconde vie au matériel considéré comme hors d’usage à l’hôpital. L’établissement fait partie de ceux qui se sont engagés depuis plusieurs années pour le développement durable, avec la création dès le milieu des années 2000 d’un poste de référent et de directeur en charge de cette thématique. Fort de ces atouts, l’établissement a pu construire plusieurs filières de réemploi avec les acteurs du territoire. Le 10 juin 2024, le CHU de Rennes inaugure le bâtiment Direction et pôle santé publique (DPSP), premier édifice du projet de reconstruction #NouveauCHURennes. Dotée d’une structure en bois faisant la part belle aux matériaux biosourcés, cette construction d’une surface totale de 6200 m² répartis sur six niveaux abrite la majorité des directions du CHU, la présidence de la commission médicale d’établissement et les activités tertiaires du pôle santé publique. Reposant sur une réflexion transverse initiée il y a plus de dix ans, la définition de l’ambition des Hospices civils de Lyon (HCL) en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) a franchi une étape structurelle majeure fin 2023, avec la validation de leur cadre d’engagement stratégique en la matière, la signature de leur contribution à la démarche «Lyon 2030, ville climatiquement neutre»2, et leur participation à la Convention des entreprises pour le climat (CEC) avec d’autres acteurs du territoire3. [Résumé d’auteur] |