Résumé :
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Le corps de l’analyste, tout autant que le corps de l’analysant fait partie du cadre. S’en passer pour lui préférer son image, en faisant 'comme si' c’était la même chose, est un leurre. Faire comme si le corps et son image se confondaient c’est précisément exclure la question de la rencontre et du potentiel d’événement que produit une rencontre. Potentiel d’agir et de passage à l’acte, de part et d’autre du divan, et dont l’absence d’acte, d’action, vient dire quelque chose. L’absence de rétorsion pour les attaques fantasmatiques, l’absence de séduction réussie… Ce n’est pas la même chose de ne pas agir, que de ne pas pouvoir agir… Au cours du travail analytique, la parole va pouvoir prendre corps et permettre au sujet de se soutenir, de se tenir. Corps et parole trouvent à s’habiter l’un l’autre, dans une présence incarnée. [extrait de l'article]
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