Résumé :
|
Poser un diagnostic de trouble de la cognition sociale chez l’adulte reste une démarche clinique souvent complexe, y compris pour la simple reconnaissance d’émotions faciales. Ceci semble lié aux fréquentes comorbidités cognitives présentes chez les patients atteints de troubles de la cognition sociale et au niveau de difficulté élevé de la plupart des épreuves de sociocognition. La prise en charge de ces troubles est également difficile, reposant sur cette première étape de caractérisation des atteintes et sur une sérialisation des processus à rééduquer. A partir de nos travaux, nous nous focaliserons sur les facteurs à contrôler lors de l’évaluation de ces capacités et donnerons des recommandations pour leur prise en charge clinique. Trois thématiques seront abordées : la perception des émotions faciales (reconnaissance, discrimination, jugement d’intensité expressive), les jugements moraux et conventionnels et la notion de dangerosité sociale, et la compréhension de l’humour. Cette dernière thématique relève davantage d’une approche encore expérimentale mais pour laquelle une transposition à la pratique clinique devrait être possible à court terme. Dans ce sens, nous proposons le matériel d’une de nos tâches de compréhension de l’humour sur entrée verbale et visuelle. Nos travaux en cours sur la cotation des émotions joyeuses faciales produites seront évoqués. [résumé d'auteur]
|