Résumé :
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Les Chroniques psychanalytiques sont rédigées dans la langue des pratiques, c’est-à-dire en langue courante, accessible à tous, selon le rythme d’une conversation à bâtons rompus. Chacune de ces petites histoires s’est construite comme l’histoire d’un retournement. Ça commence à échelle restreinte : un acte minuscule, ou bien une humeur, une odeur, une peur… volontiers portés au compte de l’individuel. Puis ça se décale. Une bifurcation dans le cours des associations peut faire apparaître tel personnage familial sous un jour imprévu et conduire la porteuse de symptôme, à sa propre surprise, sur le registre du social. L’assiette du symptôme s’élargit en conséquence, non plus seulement branchée sur les remous familiaux mais sur les désordres du monde. Et sans doute est-ce là que se joue la vitalité de la psychanalyse : non pas tant fixée à un dispositif donné que liée à l’accueil des symptômes, et jusqu’en ce point où les symptômes s’avèrent participer du collectif. [résumé éditeur]
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