Résumé :
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À partir de la clinique psychanalytique et haptonomique confrontée aux données des sciences actuelles et aux apports littéraires et philosophiques, l’auteur propose une réflexion concernant la manière dont l’être humain se construit en interaction avec les humains et autres qu’humains (animaux, végétaux, minéraux) de son milieu de vie. Éco-psychanalyse des interactions sociales signifie la reconnaissance de l’action de la parole dans tous les sens où elle se donne, en nous et entre nous, dans le transfert, le souffle et le rythme. L’être humain est toujours déjà un être social. Ainsi, social concerne les êtres dans leurs relations de groupe, leur vie collective, culturelle, d’appartenance, d’appariement. L’écologie est le souci de l’habitation des êtres vivants. Elle n’intéresse donc pas les seuls êtres humains mais aussi le milieu de vie avec les animaux, les végétaux, les minéraux. Cette prise en compte renouvelle notre conception de la vie psychique. La psychanalyse peut prendre part à l’élaboration d’une écologie qui ne soit ni idéologique ni égologique et proposer une conception de la vie intégrant l’hypothèse de l’inconscient en rapport avec les sciences contemporaines. L’originalité de la démarche ouvre sur de nouveaux horizons en voie d’exploration.[Résumé d'éditeur]
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