Résumé :
|
Introduction : La population étudiante est vulnérable aux problèmes de santé mentale. La prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) en population étudiante française varierait entre 2,32 % (12) à 5,42 % mais nécessiterait d’être mise à jour. Cette étude a pour objectif d’actualiser les données du TSPT en population étudiante française.Méthode : Soixante-dix étudiants (70 % de femmes ; n=49) ont participé à un questionnaire psychométrique mesurant plusieurs dimensions psychologiques.Résultats : Les analyses montrent que 18,5 % (n=13), 24,3 % (n=17) et 20 % (n=14) des étudiants présentent des scores d’intensité sévères ou très sévères aux sous-échelles dépression, anxiété et stress de la DASS-21. De plus, 18,2 % (n=12) présentent un score à l’échelle PCL-5 évocateur d’un TSPT.Discussion : Nos résultats décrivent une souffrance psychologique majeure et mettent en avant les problématiques psychotraumatiques en population étudiante. Nous discuterons les interventions existantes en France et à l’étranger centrées sur le traitement du TSPT.Conclusion : Il est nécessaire de continuer d’investiguer les TSPT en population étudiante et à propos des interventions, recourir à la pair-aidance et à leurs co-constructions avec les étudiants semble nécessaire pour adapter l’offre de soin des universités. [résumé d'auteur]
|