C’est pas moi, c’est moi ivre. L’alcool, une justification aux violences conjugales ?
Source | PSYCHOTROPES : REVUE INTERNATIONALE DES TOXICOMANIES (n°3-4 vol 28) |
Auteur(s) : | GOUJAT Raphaele, Aut. |
Année de publication : | 2022 |
Pages : | 145-164 |
Notes : | 1 note/49 réf. bibliogr. |
Mots-clés : | ALCOOL ; ALCOOLODEPENDANT ; IDENTITE DE GENRE ; IMAGE DE SOI ; MASCULINITE ; REPRESENTATION SOCIALE ; SOCIETE PATRIARCALE ; SUBJECTIVATION ; VIOLENCE ; VIOLENCE CONJUGALE ; |
Résumé : | À partir de notre expérience en Csapa, nous nous interrogerons sur les liens entre alcool et violences conjugales. Partant de l’idée – répandue – que c’est l’alcool qui provoque la violence, par le truchement de ses effets pharmacologiques, nous verrons, à travers les études expérimentales de la psychologie sociale et de la sociologie, que cette problématique est plus complexe et intègre d’autres dimensions. Le chapitre sur les violences conjugales nous permettra d’aborder d’un point de vue psychologique cette problématique, en considérant ce qu’elle porte en son sein de déstructurant et d’annihilant. Enfin, nous mettrons l’accent sur l’aspect genré de la consommation d’alcool, pour voir comment les représentations collectives, reprises sur le plan psychique individuel, peuvent participer et alimenter, entre autres, la construction d’une image de soi sexuée. [résumé d'auteur] |
Notices du même auteur
-
La dialectique du verbe et ses aléas chez l'alcoolodépendant
-
La place du psychologue dans la prise en charge addictologique
-
Du statut de malade à celui d’acteur. L’acte théâtral, une expérience subjectivante pour le patient psychotique
-
Perspectives psychanalytiques de l’addiction. Réflexions cliniques