Résumé :
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Au cœur du nouage d’une addiction pendant le processus adolescent se trouve la possibilité de conceptualiser la dynamique d’une conduite addictive par le prisme de la théorie de l’attachement. Depuis l’héritage d’une donne familiale, en passant par le coloriage des objets d’attachement, jusqu’à la réactivation œdipienne adolescente, la conduite addictive trouve un écho fonctionnel en compensation d’un manque inaugural. Ce manque, cette carence depuis un espace familial insécure, conditionne l’apparition d’une défense symptomatique qu’incarne l’attachement dépendant à des objets extérieurs. Le cas de Mohamed vient illustrer ces problématiques dans le rapport à l’Autre tout en apportant une fenêtre clinique sur les enjeux identitaires palliés par les conduites addictives. Avec une logique d’avoir plutôt que d’être, façonnée par un rapport au langage oscillant entre l’indicible et la réification de son discours, Mohamed nous invite, singulièrement, à entrevoir une piste de réflexion clinique. [Résumé d'auteurs]
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