Résumé :
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La pandémie de la COVID-19 a entraîné deux périodes de confinement pendant l’année 2020 qui ont amené à des modifications des habitudes de vie. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact des confinements sur la quantité (i.e., horaires et temps passé au lit) et la qualité (i.e., difficultés et parasomnies) du sommeil chez des étudiants français. Au cours du premier et du second confinement, les étudiants ont été invités à répondre à un questionnaire en ligne composé de 23 questions. Ce questionnaire s’intéressait aux horaires réels et idéaux de lever et de coucher, au temps passé au lit, ainsi qu’aux parasomnies et difficultés liées au sommeil. Les résultats obtenus ont montré que les étudiants dormaient plus tardivement et passaient plus de temps au lit le week-end qu’en semaine, ces effets étant plus marqués pendant le premier confinement que pendant le second. La majorité des étudiants a rapporté avoir un sommeil de mauvaise qualité, des difficultés d’endormissement, des réveils précoces, ainsi qu’une sensation de manque de sommeil. Les parasomnies les plus fréquentes se sont caractérisées par des épisodes de cauchemars et de somniloquie. Les difficultés liées au sommeil et les parasomnies rapportées étaient plus importantes pendant le second confinement qu’au cours du premier. La dette de sommeil était toujours présente au cours des confinements. Les difficultés de sommeil et les parasomnies rapportées ont témoigné d’un sommeil de mauvaise qualité chez les étudiants durant ces périodes. Des hypothèses explicatives ainsi que des perspectives de prévention quant à l’hygiène du sommeil sont discutées. [résumé d'auteur]
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