Résumé :
|
L’hérédité biologique est définie par Gaëlle Pontarotti comme un 'phénomène biologique' qui est 'la transmission de caractères de générations en générations qui fait que les enfants ressemblent à leurs parents plus qu'aux individus d'une population donnée'. La notion d’hérédité a une histoire depuis le XIXe siècle. Aujourd’hui, pour les biologistes, 'l’hérédité est la transmission de ces caractères par l’intermédiaire de mécanismes génétiques c’est-à-dire par la réplication de l’ADN, découvert au XXe siècle'». Au XXe siècle, la vision de l'héritage est exclusivement génétique. Depuis on a découvert que l'hérédité ne se résume pas seulement à l'ADN : les gènes transmis ne sont pas imperméables aux effets de l’environnement, des mécanismes héréditaires non-génétiques entrent aussi en jeu. Gaëlle Pontarotti parle notamment d'hérédité étendue en expliquant qu'il est possible de transmettre des éléments non génétiques comme des comportements par l'intermédiaire d'interactions sociales, ou de marques épigénétiques. Thierry Hoquet précise qu' 'il y a beaucoup de médiation entre le biologique et le culturel c'est à dire une coévolution entre gène et culture '.
|