Résumé :
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Les ambitions de la médecine narrative s’expriment à deux niveaux : la disponibilité intime des praticiens à l’accueil du récit des personnes malades, et la formation narratologique des étudiants permettant l’utilisation de ces récits pour une meilleure prise en soins. En dépit de ces objectifs de nombreuses réserves surgissent. Celui dont l’expérience demande à être partagée, que Ricoeur nomme 'l’être-à-dire', est en effet menacé d’effacement en même temps que son récit est objectifié par l’outil narratologique. Ce double risque mérite d’être identifié et analysé, à la lumière des pensées philosophiques convoquées par la médecine narrative elle-même.[résumé d'auteur]
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