Résumé :
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Peurs, suspicions du virus, éloignement social, distanciation physique, absence de contacts… Toutes ces dispositions ont aggravé sensiblement les situations d’isolement, de solitude ainsi que leur ressenti affectif. Que partageons-nous encore réellement ? La période pandémique a mis à mal, d’une part, l’expression des sentiments comme les échanges amoureux dans leur diversité physico-psychique et, d’autre part, la restitution comme le partage de l’amour reçu avec les parents âgés, qu’ils soient hébergés en institutions (ehpad) ou résidant à leur domicile. Les liens entre les générations souffrent également des mesures de distanciation et parents, grands-parents, petits-enfants ne savent plus trop quelle démarche adopter pour retrouver les gestes et les marques d’un partage, d’une communion affective, d’un passé pourtant proche, mais qui semble suspendu à une échéance encore indéterminée. Les professionnels du secteur, comme acteurs du quotidien mais aussi intermédiaires recherchés par les familles mises dans l’impossibilité de voir leurs proches âgés, se trouvent au coeur de ces épreuves et de ces bouleversements ; ceci tant dans leur vie personnelle que dans leur vie au contact des patients âgés et de leur famille pris dans la nasse de la pandémie et de ses effets induits en termes de contraintes, d’impossibilités à faire, de réduction des espaces de liberté…[résumé d'éditeur]
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