Résumé :
|
Depuis une quarantaine d’années, les parents sont délégitimés pour mettre une limite à la toute-puissance infantile. Cela entraîne de nombreuses difficultés individuelles et collectives dont l’auteur rend compte dans une lecture d’ensemble de phénomènes apparemment sans lien les uns avec les autres. [résumé d'éditeur]
Ne nous sommes-nous pas progressivement autorisés à refuser la limite, à rejeter la contrainte, toutes deux étant 'ressenties' comme des atteintes au développement de notre individualité ? Notre société en mutation n'a pas pris la mesure de la nécessité de mettre fin au fantasme de toute-puissance de l'enfant pour qu'il devienne un citoyen responsable et non un consommateur avide. Les impasses actuelles de la vie collective sont interrogées et illustrées par cette légitimité donnée à l'enfant comme à l'adulte d'énoncer un "je préférerais pas" qui permet de se soustraire à toute contrainte ou obligation, sans même avoir à la contester [analyse parue dans le n° 272 de Santé mentale]
|